Whistler et l’esthétisme avant l’ouverture de laGrosvenor Gallery

Si l’on s’accorde à penser que l’ouverture de la Grosvenor Gallery en 1877 marque une date essentielle de l’affirmation du courant esthétique, la participation de James McNeill Whistler (1834-1903) à cette exposition inaugurale pointe également un moment-clé de sa carrière, déjà étudié, en particuli...

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Bibliographic Details
Main Author: Isabelle Énaud-Lechien
Format: Article
Language:English
Published: Presses Universitaires de la Méditerranée 2011-03-01
Series:Cahiers Victoriens et Edouardiens
Online Access:https://journals.openedition.org/cve/2170
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Description
Summary:Si l’on s’accorde à penser que l’ouverture de la Grosvenor Gallery en 1877 marque une date essentielle de l’affirmation du courant esthétique, la participation de James McNeill Whistler (1834-1903) à cette exposition inaugurale pointe également un moment-clé de sa carrière, déjà étudié, en particulier au regard du procès qui s’ensuivit opposant le peintre d’origine américaine au grand critique d’art victorien John Ruskin (1819-1900). Aussi chercherons-nous ici établir ce qui, avant même cette date, motive à associer l’artiste à l’Esthétisme, en particulier dans les journaux caricaturaux. Dans quelle mesure ce personnage singulier par son apparence, son goût pour les joutes verbales, ses origines américaines autant que son intégration aux cénacles artistiques parisiens et londoniens, la terminologie de ses titres ou son œuvre protéiforme peuvent alors s’apparenter à un courant artistique aux contours assez mal définis pour qu’au fil des décennies y soient associées des personnalités et des disciplines tendant à « vulgariser » l’œuvre d’art pour en faire un « objet de goût » ?
ISSN:0220-5610
2271-6149