La Terre, notre bien commun
La Terre nous fait découvrir aujourd’hui une forme de responsabilité à l’égard de l’humanité toute entière. Quelle sorte de chose est donc la Terre lorsque nous usons de ce terme sous ses formes variées et que nous tentons de nous hisser au niveau de ce fait historique nouveau et de notre inquiétude...
Saved in:
| Main Author: | |
|---|---|
| Format: | Article |
| Language: | fra |
| Published: |
Réseau Développement Durable et Territoires Fragiles
2008-03-01
|
| Series: | Développement Durable et Territoires |
| Subjects: | |
| Online Access: | https://journals.openedition.org/developpementdurable/5693 |
| Tags: |
Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
|
| _version_ | 1832095669344534528 |
|---|---|
| author | Arnaud Berthoud |
| author_facet | Arnaud Berthoud |
| author_sort | Arnaud Berthoud |
| collection | DOAJ |
| description | La Terre nous fait découvrir aujourd’hui une forme de responsabilité à l’égard de l’humanité toute entière. Quelle sorte de chose est donc la Terre lorsque nous usons de ce terme sous ses formes variées et que nous tentons de nous hisser au niveau de ce fait historique nouveau et de notre inquiétude à son sujet ? Je propose cette réponse générale : la Terre nous apparaît comme ce qui a été, est et sera toujours la chose la plus vaste à laquelle s’attache notre bien commun, parce qu’elle est le support, le fondement ou la base visible d’une vie que chacun éprouve intérieurement, selon un lien immédiat avec quelques semblables et comme le bien dont nous savons, comme le disait Maître Eckhart (1948, p.148), que « de tous les biens aucun ne nous est plus cher et plus désirable ». C’est cette réponse que je tente de développer en précisant successivement sous l’inspiration d’Aristote quelques traits relatifs au bien commun dont la Terre serait le support le plus vaste et sous l’inspiration biblique quelques remarques relatives au lien vivant qui nous attache à nos semblables et dont la Terre serait la base visible la plus claire. Je dirais alors que dans le premier cas la Terre est saisie comme un objet économique et que dans le second cas la Terre est saisie comme un objet religieux. J’essayerai dans la conclusion de rapporter ces deux types de propos l’un à l’autre. |
| format | Article |
| id | doaj-art-d73c772ade1047dab9e67426497304d0 |
| institution | Kabale University |
| issn | 1772-9971 |
| language | fra |
| publishDate | 2008-03-01 |
| publisher | Réseau Développement Durable et Territoires Fragiles |
| record_format | Article |
| series | Développement Durable et Territoires |
| spelling | doaj-art-d73c772ade1047dab9e67426497304d02025-02-05T16:34:36ZfraRéseau Développement Durable et Territoires FragilesDéveloppement Durable et Territoires1772-99712008-03-0110.4000/developpementdurable.5693La Terre, notre bien communArnaud BerthoudLa Terre nous fait découvrir aujourd’hui une forme de responsabilité à l’égard de l’humanité toute entière. Quelle sorte de chose est donc la Terre lorsque nous usons de ce terme sous ses formes variées et que nous tentons de nous hisser au niveau de ce fait historique nouveau et de notre inquiétude à son sujet ? Je propose cette réponse générale : la Terre nous apparaît comme ce qui a été, est et sera toujours la chose la plus vaste à laquelle s’attache notre bien commun, parce qu’elle est le support, le fondement ou la base visible d’une vie que chacun éprouve intérieurement, selon un lien immédiat avec quelques semblables et comme le bien dont nous savons, comme le disait Maître Eckhart (1948, p.148), que « de tous les biens aucun ne nous est plus cher et plus désirable ». C’est cette réponse que je tente de développer en précisant successivement sous l’inspiration d’Aristote quelques traits relatifs au bien commun dont la Terre serait le support le plus vaste et sous l’inspiration biblique quelques remarques relatives au lien vivant qui nous attache à nos semblables et dont la Terre serait la base visible la plus claire. Je dirais alors que dans le premier cas la Terre est saisie comme un objet économique et que dans le second cas la Terre est saisie comme un objet religieux. J’essayerai dans la conclusion de rapporter ces deux types de propos l’un à l’autre.https://journals.openedition.org/developpementdurable/5693Common goodearth |
| spellingShingle | Arnaud Berthoud La Terre, notre bien commun Développement Durable et Territoires Common good earth |
| title | La Terre, notre bien commun |
| title_full | La Terre, notre bien commun |
| title_fullStr | La Terre, notre bien commun |
| title_full_unstemmed | La Terre, notre bien commun |
| title_short | La Terre, notre bien commun |
| title_sort | la terre notre bien commun |
| topic | Common good earth |
| url | https://journals.openedition.org/developpementdurable/5693 |
| work_keys_str_mv | AT arnaudberthoud laterrenotrebiencommun |