Traduction de la poésie mystique : le non-dit et le déjà-dit dans la note du traducteur
La poésie mystique persane, qui remonte au XIIIe siècle, est particulièrement riche et diverse, et sa traduction a toujours été au centre des préoccupations de nombreux traducteurs occidentaux. Ce genre de poésie, sans compter les figures de style, englobe différents aspects de l’Orient, notamment...
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Format: | Article |
Language: | fra |
Published: |
University of Alberta Libraries
2024-11-01
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Series: | Convergences Francophones |
Online Access: | https://mrujs.mtroyal.ca/index.php/cf/article/view/789 |
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Summary: | La poésie mystique persane, qui remonte au XIIIe siècle, est particulièrement riche et diverse, et sa traduction a toujours été au centre des préoccupations de nombreux traducteurs occidentaux. Ce genre de poésie, sans compter les figures de style, englobe différents aspects de l’Orient, notamment la philosophie, l’éthique, l’histoire, l’interprétation et la culture. Par conséquent, la traduction de la poésie mystique persane requiert un plus haut degré d'explicitation que la traduction d'autres genres littéraires. Parmi les procédés d’explicitation de la pratique traduisante, la note du traducteur (N.d.T.) apparaît comme le plus critiqué. Ce paratexte nourrit des polémiques qui se constituent tant autour de sa raison d’être, voire de sa nécessité, qu’autour de son économie, voire de son efficacité. La traduction française de Mantiq at-Tayr de Joseph Héliodore Garcin de Tassy (1794-1878), orientaliste et traducteur français, comporte de nombreuses notes du traducteur. Cet article tente d’étudier et d’évaluer les enjeux posés au travers de ces notes.
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ISSN: | 2291-7012 |