L’Amitié comme initiation des jeunes apprentis dans le dédale du libertinage

Dans ses multiples et diverses productions – du roman galant où nous retrouvons le simple libertinage des sens des aristocrates désoeuvrés au roman pervers qui est construit sur un libertinage d’esprit à projet déterminé – la littérature libertine du XVIIIe siècle s’avère d’autant plus digne d’anal...

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Bibliographic Details
Main Author: Carmen Andrei
Format: Article
Language:ces
Published: University of Pardubice 2009-01-01
Series:Theatrum Historiae
Online Access:https://theatrum.upce.cz/index.php/theatrum/article/view/184
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Description
Summary:Dans ses multiples et diverses productions – du roman galant où nous retrouvons le simple libertinage des sens des aristocrates désoeuvrés au roman pervers qui est construit sur un libertinage d’esprit à projet déterminé – la littérature libertine du XVIIIe siècle s’avère d’autant plus digne d’analyse puisqu’elle fait perdurer un topos cher : le déniaisement du jeune apprenti libertin, assumé et accompli par « amitié » et « vocation pédagogique » par une femme plus âgée et plus expérimentée. C’est le cas de Meilcour, le tendre protagoniste des Egarements du coeur et de l’esprit de Crébillon fils, de Damon, héros plus averti de Point de lendemain de Vivant Denon ou encore du chevalier Danceny, victime quasi consentante des Liaisons dangereuses de Laclos.
ISSN:1802-2502
2571-0621