Robert Creeley’s Refusals
Cet article analyse les effets de compression dans la poésie des années cinquante et soixante de Robert Creeley. L’auteur de Pieces s’est fait un nom durant cette période grâce à des poèmes concis aux vers très brefs, ce qui a pour effet d’accroître considérablement la pression sur la brisure du ver...
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Format: | Article |
Language: | English |
Published: |
Presses Universitaires du Midi
2014-01-01
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Series: | Anglophonia |
Subjects: | |
Online Access: | https://journals.openedition.org/acs/303 |
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Summary: | Cet article analyse les effets de compression dans la poésie des années cinquante et soixante de Robert Creeley. L’auteur de Pieces s’est fait un nom durant cette période grâce à des poèmes concis aux vers très brefs, ce qui a pour effet d’accroître considérablement la pression sur la brisure du vers, de même que sur les moindres méandres et écarts syntaxiques des poèmes. D’une manière analogue à celle de William Carlos Williams, dont il admirait l’écriture, Creeley pense par l’entremise de ses poèmes : « Je crois en une poésie déterminée par le langage qui la compose », déclare-t-il en 1960. Cela ne signifie pas, néanmoins, que sa poésie serait hermétique ou fermée sur elle-même. Il est clair que, comme chez Charles Olson, la question de l’espace dépasse de loin la simple page imprimée. Toutefois, au lieu de la percée olsonienne accomplissant l’expansion vers l’Ouest dans son texte sur Melville (Call Me Ishmael), Creeley s’intéresse aux modalités de la contraction spatiale. Fondé sur la correspondance de Creeley avec Olson, la présente étude conclut qu’il cherche une articulation nouvelle, et implicitement politisée, de l’espace américain, par l’entremise de formes poétiques radicalement informées par celui-ci. |
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ISSN: | 1278-3331 2427-0466 |