Un château d’or pour horizon.
L’épigraphie offre un support documentaire qui peut se révéler riche dans le domaine de l’héraldique, notamment aux premiers temps de diffusion de celle-ci, à la charnière du XIIIe siècle. Certes, les traces de polychromie font souvent défaut en raison des séquelles du temps, mais le recoupement av...
Saved in:
Main Author: | |
---|---|
Format: | Article |
Language: | English |
Published: |
Universidad Complutense de Madrid
2025-02-01
|
Series: | Eikón Imago |
Online Access: | https://revistas.ucm.es/index.php/EIKO/article/view/97715 |
Tags: |
Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
|
Summary: | L’épigraphie offre un support documentaire qui peut se révéler riche dans le domaine de l’héraldique, notamment aux premiers temps de diffusion de celle-ci, à la charnière du XIIIe siècle. Certes, les traces de polychromie font souvent défaut en raison des séquelles du temps, mais le recoupement avec d’autres sources de l’histoire permet de proposer une identification du commanditaire de l’inscription lapidaire. Quand le dossier est constitué de plusieurs témoins vivant dans un intervalle chronologique resserré, certaines conclusions peuvent être déduites sur les pratiques et les usages héraldiques dans une zone donnée. Le cas d’étude proposé concerne un lignage chevaleresque résidant à Toulouse, les Castelnau, dont certains membres font partie de l’entourage de la dynastie comtale des Raimondins. Cette proximité rend compte de l’influence héraldique qui émane des autorités princières et qui touche des familles de chevaliers urbains de haut rang dans les années 1180. Dans le cas présent, le rôle des épouses et des mères mérite d’être amplement souligné.
|
---|---|
ISSN: | 2254-8718 |