"An overgrown monster": London in Some Eighteenth-Century Writings

Au XVIIIème siècle, grâce au développement démographique, à celui du commerce et à l’émergence de la classe moyenne, Londres devint le centre incontesté de la vie intellectuelle, sociale et économique de l’Angleterre, où se déroule une partie au moins de la très grande majorité des romans de l’époqu...

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Bibliographic Details
Main Author: Hélène Dachez
Format: Article
Language:English
Published: Presses Universitaires du Midi 2009-12-01
Series:Anglophonia
Subjects:
Online Access:https://journals.openedition.org/acs/1612
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Description
Summary:Au XVIIIème siècle, grâce au développement démographique, à celui du commerce et à l’émergence de la classe moyenne, Londres devint le centre incontesté de la vie intellectuelle, sociale et économique de l’Angleterre, où se déroule une partie au moins de la très grande majorité des romans de l’époque (tels ceux de Henry Fielding). Pour la plupart des auteurs, et notamment pour Tobias Smollett et pour Laurence Sterne, cette expansion sans précédent transforme la capitale en monstre (Daniel Defoe, lui, la représente à la fois comme un monstre et comme un prodige). Londres, lieu malléable par excellence, où alternent circulation déréglée et menace de stase, devient le lieu de tous les excès, et les auteurs mettent en avant un processus de contamination réciproque entre les êtres répréhensibles qui y pullulent et la capitale parasite, corrompue et corruptrice.Il faut alors souligner et analyser le traitement particulièrement original que propose Samuel Richardson (qui partage avec Samuel Johnson un amour immense pour la capitale), dans Clarissa, où Londres joue un rôle primordial dans le destin des personnages et dans l’économie du roman.
ISSN:1278-3331
2427-0466