More than Mounts the Eye: Coleridge, Byron, De Quincey
Le premier pan de cet article est consacré à une lecture de "Hymn Before Sun-rise, in the vale of Chamouni" (1802), de S. T. Coleridge, poème composé non pas d’après nature, comme tant d’autres paysages de montagnes romantiques, mais sur le Scafell, montagne anglaise de la région des Lacs....
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Format: | Article |
Language: | English |
Published: |
Presses Universitaires du Midi
2008-05-01
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Series: | Anglophonia |
Subjects: | |
Online Access: | https://journals.openedition.org/acs/1110 |
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Summary: | Le premier pan de cet article est consacré à une lecture de "Hymn Before Sun-rise, in the vale of Chamouni" (1802), de S. T. Coleridge, poème composé non pas d’après nature, comme tant d’autres paysages de montagnes romantiques, mais sur le Scafell, montagne anglaise de la région des Lacs. Gêné par la disproportion trop voyante qui existait entre ses sentiments exaltés et "nos humbles montagnes", Coleridge reniait ces dernières et leur préférait la recréation imaginaire du Mont Blanc sublime. Thomas De Quincey fait le cheminement inverse dans Recollections of the Lakes and the Lake Poets (1838-1840), lorsqu’il affirme que ces "humbles montagnes", peuplées de montagnards humbles mais d’une grande force morale, bien qu’ayant la préférence de Wordsworth, méritent toute l’attention critique possible.Les deux parties devraient converger autour de la question suivante: pourquoi les romantiques de la première génération ont-ils dû de façon répétée repousser les accusations de modération et d’esprit de clocher, quand il n’était que trop évident de voir que le rang éminent de leurs productions dépassait de loin la prétendue "humilité" de leur cadre indigène ? |
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ISSN: | 1278-3331 2427-0466 |