Topologie de la traduction des langues camerounaises dans le texte théâtral
Les emprunts aux langues locales ne se discutent plus ; seule se pose la question de leur traitement par l’auteur. Le théâtre camerounais, qu’il soit écrit ou oral, se particularise par la traduction systématique de ces emprunts. Toutefois, il importe de poser le diagnostic de l’impact de telles tra...
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Main Author: | |
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Format: | Article |
Language: | deu |
Published: |
CRAC, INSAAC
2025-01-01
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Series: | Akofena |
Online Access: | https://www.revueakofena.com/wp-content/uploads/2025/01/3-JSLACL-NGO-BIUMLA-Catherine-Epse-ABOGO_27-36.pdf |
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author | NGO BIUMLA Catherine Epse ABOGO |
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description | Les emprunts aux langues locales ne se discutent plus ; seule se pose la question de leur traitement par l’auteur. Le théâtre camerounais, qu’il soit écrit ou oral, se particularise par la traduction systématique de ces emprunts. Toutefois, il importe de poser le diagnostic de l’impact de telles traductions sur la syntaxe de la phrase et l’esthétique du texte théâtral camerounais. Pour cela, nous recensons ces différentes reformulations à la fois dans les pièces de théâtre écrites après les années 2000, en l’occurrence Ngum a Jemea (2007) de David Mbanga Eyombwan et Nlongnjel (2019) de Djhamidi Bond, et dans le théâtre populaire de Kouokam Narcisse, Markus et Frida Choco Bronzé de la même période. Cet article, en s’appuyant sur la grammaire textuelle, vérifiera l’hypothèse selon laquelle ces traductions sont une particularité du théâtre camerounais moderne. Ainsi, nous nous servirons de notre corpus mixte pour décrire le marquage sur la page de ces reformulations d’une part et son impact sur la modalisation du discours théâtral en contexte plurilingue d’autre part. L’enjeu est de montrer que la reformulation, non seulement affecte la structure de la phrase, mais également se perçoit dans le processus énonciatif comme une sorte de compromis entre les langues officielles et les langues nationales. En somme, la traduction sert d’outil de revendication identitaire.
Mots-clés : emprunt linguistique, énonciation, théâtre, syntaxe, traduction. |
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institution | Kabale University |
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