Luxure, calme et volupté dans les villes d’eaux françaises à l’âge d’or du thermalisme (Belle Époque et Années Folles)

Les stations thermales françaises connaissent leurs heures de gloire entre 1875 et 1915. À cette époque, l’aristocratie et la bourgeoisie affluent volontiers dans les villes d’eaux. Sous couvert d’entretien de santé, cette clientèle est majoritairement en quête d’hédonisme, d’oisiveté et de légèreté...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Main Author: Marie-Eve Férérol
Format: Article
Language:deu
Published: Association Via@ 2018-05-01
Series:Via@
Subjects:
Online Access:https://journals.openedition.org/viatourism/1759
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Les stations thermales françaises connaissent leurs heures de gloire entre 1875 et 1915. À cette époque, l’aristocratie et la bourgeoisie affluent volontiers dans les villes d’eaux. Sous couvert d’entretien de santé, cette clientèle est majoritairement en quête d’hédonisme, d’oisiveté et de légèreté. Deux raisons à cela : l’expansion de la morale bourgeoise et l’avenir incertain au tournant du XXème siècle (déferlement de modernité, prémices de la 1ère Guerre Mondial). Les villes d’eaux deviennent alors « des soupapes de sécurité » (Authier, 1997), un monde à part, hors du quotidien, où seront possibles bien des transgressions. Dans cet article, nous nous sommes demandé comment les stations étaient devenues des "lieux de désir" et quel était leur degré d’érotisation. L’érotisation des villes d’eaux tient en fait aussi bien du décor que des usages qui y ont court.
ISSN:2259-924X