Biosécurité et élevage de lapins en Algérie : analyse des pratiques adoptées face à la maladie hémorragique

Contexte : La biosécurité joue un rôle essentiel dans la prévention et le contrôle de la maladie hémorragique du lapin, qui représente une menace sanitaire et économique majeure pour les élevages de lapins en Algérie. Objectif : Cette étude visait à décrire les pratiques de biosécurité adoptées par...

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Main Authors: Samia Maziz-Bettahar, Lynda Sahraoui, Hichem Lahouassa, Hacina Ainbaziz
Format: Article
Language:English
Published: CIRAD 2024-12-01
Series:Revue d’Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux
Subjects:
Online Access:https://revues.cirad.fr/index.php/REMVT/article/view/37538
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Description
Summary:Contexte : La biosécurité joue un rôle essentiel dans la prévention et le contrôle de la maladie hémorragique du lapin, qui représente une menace sanitaire et économique majeure pour les élevages de lapins en Algérie. Objectif : Cette étude visait à décrire les pratiques de biosécurité adoptées par les éleveurs de lapins et à identifier les profils de ces derniers. Méthodes : Une enquête a été menée entre janvier 2020 et juin 2022 auprès de 160 éleveurs de lapins répartis dans 28 wilayas du pays. Résultats : Les résultats de l’analyse des correspondances multiples et de la classification ascendante hiérarchique ont permis d’identifier trois profils d’éleveurs sur la base des pratiques de biosécurité déclarées. Le premier groupe (n=70), regroupant 44 % des éleveurs, se caractérisait par un niveau d’application faible des mesures de biosécurité, la majorité des pratiques en conformité y étant sous-représentées. Ce groupe était constitué par des éleveurs possédant des petites unités d’élevage (une à 19 lapines) et ayant moins de 5 ans d’expérience dans l’exercice de la cuniculture. Le deuxième groupe (n=46), comprenant 29 % des éleveurs, regroupait ceux appliquant de manière intermédiaire les mesures de biosécurité. Dans ce groupe, trois pratiques conformes sur neuf étaient sur-représentées. Le troisième groupe (n=44), regroupant 27,5 % des éleveurs, était caractérisé par un bon niveau d’adoption des mesures de biosécurité, avec dix pratiques conformes sur onze sur-représentées. Ce dernier groupe comprenait des éleveurs ayant plus de 5 ans d’expérience dans la pratique de la cuniculture et possédant des grandes unités d’élevage. Conclusions : Cette étude a permis d’établir des profils d’éleveurs appliquant les mesures de biosécurité, mais aussi de mettre en évidence des failles dans les pratiques de biosécurité.
ISSN:0035-1865
1951-6711