Un bras de fer sur la décroissance urbano-touristique
Les écoystèmes fragiles, sur le plan environnemental et social, que sont les îles intensivement touristifiées ont fait l’objet d’expériences d’auto-contrôle de la croissance au moyen d’alliances d’intérêts. Leur mise en œuvre a eu tendance à devenir dominante aux Baléares entre 1984 et 2008 (Rullan,...
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Format: | Article |
Language: | deu |
Published: |
Association Via@
2014-12-01
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Series: | Via@ |
Subjects: | |
Online Access: | https://journals.openedition.org/viatourism/766 |
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Summary: | Les écoystèmes fragiles, sur le plan environnemental et social, que sont les îles intensivement touristifiées ont fait l’objet d’expériences d’auto-contrôle de la croissance au moyen d’alliances d’intérêts. Leur mise en œuvre a eu tendance à devenir dominante aux Baléares entre 1984 et 2008 (Rullan, 2010). Mais la crise qui débuta en 2008 a entraîné une redéfinition des alliances, en faveur des intérêts d’un marché autorégulé. La crise actuelle est combattue au moyen de politiques néolibérales de déréglementation et de limitation du rôle de l’Etat, ce qui implique aussi l’assouplissement de la planification urbano-touristique. Il en résulte une recherche de croissance à n’importe quel prix (Peck, Theodore et Brenner, 2010). De semblables tensions ont été identifiées lors de crises précédentes, en particulier l’analyse de la crise 1929 par Karl Polanyi (2001). Dans ce contexte, nous nous proposons d’analyser l’alliance d’intérêts qui a généré les politiques d’autocontrôle de la croissance touristico-immobilière, le changement de tendance occasionné par la crise avec le rôle principal des intérêts urbanistico-touristiques des chaînes hôtelières, quelques conséquences négatives des mesures d’assouplissement socio-environnemental et le maintien de résistances citoyennes. |
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ISSN: | 2259-924X |