La première « Chanson de Migrane » de Lydie Wilson de Ricard publiée à Paris dès 1875
Lydie Wilson de Ricard (1850 -1880) n’était pas occitanophone de naissance. Sa correspondance a permis de découvrir son apprentissage du dialecte de Montpellier. En 1877 a paru dans la première Lauseta, almanach des félibres républicains, sous le pseudonyme de « Dulciorella » un texte intitulé « Mig...
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Format: | Article |
Language: | fra |
Published: |
Presses universitaires de la méditerranée
2014-12-01
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Series: | Lengas |
Subjects: | |
Online Access: | https://journals.openedition.org/lengas/746 |
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Summary: | Lydie Wilson de Ricard (1850 -1880) n’était pas occitanophone de naissance. Sa correspondance a permis de découvrir son apprentissage du dialecte de Montpellier. En 1877 a paru dans la première Lauseta, almanach des félibres républicains, sous le pseudonyme de « Dulciorella » un texte intitulé « Migrana », en versions occitane et française. Parution ignorée par les chercheurs qui au XXe siècle se sont intéressés à la réponse de N. Peyrat dans La Lauseta de 1878. Nous avions en 2010 attribué la traduction en occitan de « la Migrana » de Lydie à Auguste Fourès (1848-1891) et nous nous étions interrogée sur l’édition de textes en français du vivant de la Félibresse. Mise sur la piste par une lettre de Louis-Xavier de Ricard à Mme Quinet, nous avons trouvé dans le Musée Universel de 1875 (Paris), une toute première « Chanson de Migrane ». Celle-ci permet de vérifier l’intérêt de l’auteure pour l’occitan dès son arrivée à Montpellier et confirme l’autre source de son apprentissage : la langue du peuple. |
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ISSN: | 2271-5703 |