Guerre, folie et écriture : la métaphorisation du trauma colonial dans Les jardins de cristal de Nadia Ghalem

Les jardins de cristal (1981) de Nadia Ghalem nous donne l’occasion de comprendre et d’apprécier les modalités d’écriture du trauma colonial dans une mise en texte de la guerre qui l’évoque sans la représenter directement. En effet, ce roman fait remonter à la surface le trauma enfoui dans la mémoi...

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Bibliographic Details
Main Author: Anissa Talahite-Moodley
Format: Article
Language:fra
Published: University of Alberta Libraries 2024-11-01
Series:Convergences Francophones
Subjects:
Online Access:https://mrujs.mtroyal.ca/index.php/cf/article/view/832
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Description
Summary:Les jardins de cristal (1981) de Nadia Ghalem nous donne l’occasion de comprendre et d’apprécier les modalités d’écriture du trauma colonial dans une mise en texte de la guerre qui l’évoque sans la représenter directement. En effet, ce roman fait remonter à la surface le trauma enfoui dans la mémoire collective de la guerre d’indépendance algérienne au moyen d’une structure narrative et de procédés textuels privilégiant la polyphonie. La dimension intertextuelle de ce roman souligne également la remontée vers la conscience de ce qui a été réprimé ou refoulé. C’est au moyen de cette approche dialogique que Ghalem dans Les jardins de cristal nous propose une réflexion sur les relations complexes entre la guerre, la folie et l’écriture.
ISSN:2291-7012